Mon sport, ma passion

Le kayak cross, c’est le chaos qu’on apprend à apprivoiser.

C’est pas juste une course. C’est un saut dans l’inconnu, à quatre, dans une rivière qui n’attend personne.
C’est des trajectoires qui s’entrecroisent, des pagaies qui se frôlent, des contacts, des choix à la seconde.
C’est brut. Instinctif. Organique.

Tu n’as pas le temps de penser. Tu sens. Tu tranches. Tu t’imposes.
Le kayak cross, c’est un mélange de combat et de danse.
Un duel contre les autres, contre l’eau, contre soi-même.
Et parfois, c’est pas le plus fort qui passe. C’est le plus fluide. Le plus malin. Le plus libre.

Il faut oser. Forcer le passage, mais rester propre. Lire les lignes, mais créer les siennes.
Accepter la friction, mais pas la faute.

C’est intense, ça remue, ça use.
Mais c’est aussi la liberté de sortir des cadres.
D’enlever les œillères. D’exister pleinement, dans une discipline encore jeune, encore vivante.

Le kayak cross, c’est une claque.
Mais une claque qui te réveille.

Le kayak slalom, c’est danser avec l’eau.

C’est une ligne invisible qu’on trace entre des portes suspendues, dans un courant qui n’attend rien de toi.
C’est un ballet millimétré, un combat sans violence, où tout se joue entre force et finesse.
Un coup de pagaie trop tôt, et tu dérives. Trop tard, et tu rates la ligne.

Tu n’as pas le droit à l’erreur. Mais tu n’as pas non plus le droit de te crisper.
Tu dois rester fluide. Présent·e.
Tu dois sentir la rivière, pas juste la lire.
Il y a des moments où tu ne passes pas.
Et d’autres où, sans même savoir pourquoi, tout s’aligne.

C’est ça, le kayak slalom. Une quête d’harmonie.
Pas contre l’eau, mais avec elle.